PRÉPARATION
du portage


Pour ce parcours, tu es invité(e) à faire un portage, à t’y préparer et à adopter des perspectives qui pourraient être nouvelles, différentes de celles auxquelles tu es habitué(e). Tu partiras donc à la rencontre de l’Autre!

Il n’y a pas de chemin tracé d’avance : il existe plusieurs voies selon ton degré d’aisance et ton niveau de confort. Des chemins qui te sont propres, mais explorés par l’entraide.

De plus, tu constateras que le territoire, les cultures, les langues, les réalités autochtones et bien d’autres facettes rencontrées dans le parcours du portage d’HARMONISATION sont en constante évolution. 

Clique sur la page Les essentiels pour connaître des orientations, des valeurs et des visions du monde autochtone qui te serviront de points de repère sur le chemin. 

Clique sur la page Journal de bord pour un exercice de réflexion pratique afin de garder les traces de l’évolution dans ton parcours.


Plonge-toi dans l'œuvre immersive de César Newashish et sa remarquable création artisanale de canot en écorce.

PORTAGE EN TERRITOIRE

Un moyen de transport encore utilisé aujourd’hui par les peuples autochtones

Le portage est utilisé en territoire lorsque les voies navigables sont obstruées par des obstacles, tels que des rapides ou des chutes, ou encore lorsqu’elles sont impraticables. Une pratique encore très vivante aujourd’hui,  les embarcations, les marchandises, les bagages, etc. sont  temporairement retirés de l’eau et transportés sur terre, parfois sur de longues distances, jusqu’à ce qu’elles puissent être remises à l’eau en aval et en amont. En suivant la métaphore du portage, tu suis l’évolution logique de l’expérience et de l’apprentissage. Tu vas au rythme de la nature, ce qui implique un lâcher-prise dans la quête de réponses rapides ou de formules toutes prêtes.

Le portage est une tradition qui mérite du respect, car la nature dans son immensité exige du respect. Cette pratique nécessite une bonne préparation (par exemple : canot, rames, abri, outils de survie, etc.) ainsi que des connaissances spécifiques (par exemple:  envisager le terrain, tenir compte de la météo, évaluer les distances, etc.). De même, cultiver et entretenir des relations de collaboration avec les communautés, les organismes et les personnes autochtones est un processus qui mérite qu’on prenne le temps de le faire avec respect.

À l’aide de ce diagramme, tu peux voir l’exemple de comment la métaphore de la préparation pour la tradition du portage se traduit par une démarche respectueuse à adopter lors d’une visite en communauté autochtone.

“En général, quand on parle de portage, j’ajouterais la dimension de l’entraide car on est rarement seul dans un portage. Tout le monde aide à transporter le bagage de tout le monde, selon son propre rythme et ses capacités. Tu peux aussi croiser d’autres voyageurs qui montent ou qui redescendent. Les portages sont bien souvent tracés d’avance. Tu les vois. Tu sais que c’est le chemin tracé par les ancêtres et entretenu par le passage des humains et des animaux. C’est rassurant. Il y a des repères immanquables sur les arbres, des traces d’anciens voyageurs qui ont laissé leur chaudière à thé ou leur canette de pepsi des années 70. C’est bien rare que t’es tout seul à te frayer un chemin dans l’immensité de la forêt!”

- Participante du comité consultant pour la plateforme