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Stories and Legends
Why use informal language ?
It is a deliberate choice to make the platform more personalized and informal. Another way to see it is as a symbolic departure from an institutional mindset to prioritize relational aspects, a principle at the core of the platform’s design and the needs for harmonious collaborations.
Qui est le public cible?
This toolbox is intended for everyone, both Indigenous and non-Indigenous. However, the growing need for collaborative work nowadays primarily aims to alleviate the burden on overwhelmed Indigenous organizations and collaborators, who are simultaneously engaged in healing, empowerment, expression, and preservation of their diverse heritages. Hence, the platform’s tone appears to primarily address non-Indigenous collaborators. Nevertheless, the goal is also for Indigenous collaborators visiting the platform to feel affirmed in their needs and expectations, and to find tools that ensure respect and clarity for these in any project.
This image is often used to illustrate the balanced proportional work in collaboration and serves as a reminder of the vision we aspire to!
Green, M. (2021, February 10). Environmental equity vs. environmental justice: What’s the difference? — MobilizeGreen. MobilizeGreen.
https://www.mobilizegreen.org/blog/2018/9/30/environmental-equity-vs-environmental-justice-whats-the-difference
Pourquoi le tutoiement?
C’est un choix conscient afin de rendre la plateforme plus personnalisée et informelle. Une autre façon de le voir, c’est de sortir symboliquement d’une mentalité institutionnelle pour prioriser le relationnel, un principe à la base de la conception de la plateforme et des besoins de collaborations harmonieuses.
Qui est le public cible?
Cette boîte à outils est destinée à tous, Allochtones et Autochtones. Cependant, le besoin croissant de travail collaboratif des ces jours vise premièrement à alléger le fardeau des organismes et des collaborateurs autochtones surchargés, qui sont en parallèle engagés dans des processus de guérison, de valorisation, d’expression et de préservation de leurs divers patrimoines. C’est pourquoi le ton de la plateforme semble s’adresser principalement aux collaborateurs non-autochtones. Par contre, l’objectif est aussi que les collaborateurs autochtones qui visitent la plateforme se sentent affirmés dans leurs besoins et leurs attentes, et de trouver des outils pour assurer le respect et la clarté de ceux-ci dans tout projet.
Cette image est souvent utilisée pour illustrer l’équilibre de travail proportionné en collaboration et sert de rappel de la vision vers laquelle on aspire !
Équité, diversité, inclusion. UQAM. (2023, 11 décembre). Équité, Diversité, Inclusion. https://edi.uqam.ca/lexique/equite-diversite-inclusion/
“Every People has their own way of perceiving the world. The common way among Canada’s Indigenous Peoples is rooted in the land they have occupied for millennia, in the history they share, and in the present and future reality.
The way of perceiving and defining oneself is lived through cultural identity. This is named by belonging to nature, by the emotional and spiritual connection to all living beings that inhabit it, and by cultural practices passed down through generations. This way of distinguishing oneself individually and collectively is represented in a circular vision of self and others, in a movement of constant interdependence. Thus, each person is part of this continually moving circle in which community, relationships between individuals, nature, and spirituality are inscribed.
There is no hierarchy, but rather a necessary consensual cohesion to ensure the survival and transmission of cultural identity. Therefore, Indigenous culture in the broad sense is embedded in belonging to place and identity groups, in the bond that is learned, built, and shared throughout life.
Out of a necessary need for survival and pride of belonging, Indigenous identity is also experienced around a spirituality centered on living beings and the passing on to descendants. For example, since Mother Earth has ensured the survival and health of peoples, she is recognized and honored. As Indigenous peoples have lived for millennia on their land, this visceral connection with nature is fundamental. Thus, Indigenous Peoples wish to protect Mother Earth to pass it on to future generations. Furthermore, as cultural identity is intrinsically linked to what has been, what is, and what will be, this spiritual connection with nature is of paramount importance in cultural transmission. This is why Elders and Knowledge Keepers, inheritors of collective knowledge passed down by ancestors, are recognized and respected in Indigenous communities. They play an essential role in transmission to everyone, especially children. Through their community involvement in the valorization of ancestral language, cultural practices, ceremonies, activities in traditional territory, they succeed in bringing cultural identity to life and giving it a positive and real meaning.
This Indigenous worldview emphasizes common values that will be learned and valued daily, such as self-love, love for others and nature, wisdom, respect, humility, courage, and honor.
Finally, it is important to understand that the worldview, values, and associated cultural practices are alive and constantly evolving. Indeed, this worldview is lived and interpreted by the human societies that encounter it daily. This means that it will carry the history, contemporary reality, and future aspirations. Thus, education, transmission, stories, legends, and all cultural practices are inevitably called upon to transform to correspond to all past, present, and future human activities.”
(The views expressed are solely those of the person who expressed them.)
« Chaque peuple possède une façon de percevoir le monde qui lui est propre. Celle commune des Autochtones du Canada est à la fois enracinée dans le territoire qu’ils occupent depuis des millénaires, dans l’histoire qu’ils partagent et dans la réalité actuelle et future.
La façon de se percevoir et de se définir se vit à travers l’identité culturelle. Celle-ci est nommée par l’appartenance à la nature, par le lien émotionnel et spirituel à tous êtres vivants qui l’habitent et par les pratiques culturelles transmises de génération en génération. Cette façon de se distinguer individuellement et collectivement est représentée dans une vision circulaire de soi et des autres, ceci dans un mouvement d’interdépendance constamment animé. Ainsi, chaque personne fait partie de ce cercle en continuel mouvement dans lequel sont inscrites la collectivité, la relation entre les individus, la nature et la spiritualité.
Il n’y a pas de hiérarchie, mais plutôt une nécessaire cohésion consensuelle pour assurer la survie et la transmission de l’identité culturelle. Donc, la culture autochtone au sens large s’inscrit dans l’appartenance au lieu et aux groupes identitaires, dans le lien qui s’apprend, se construit et se partage tout au long de la vie.
Par nécessaire besoin de survie et de fierté d’appartenance, l’identité des Autochtones est aussi vécue autour d’une spiritualité centrée sur le vivant et la transmission aux descendants. Par exemple, puisque la Mère-Terre a assuré la survie et la santé des peuples, elle est reconnue et honorée. Comme les Autochtones ont vécu pendant des millénaires en territoire, ce lien viscéral avec la nature est fondamental. Ainsi, les peuples autochtones souhaitent donc protéger la Mère-Terre pour la transmettre aux générations à naître. Puis, comme l’identité culturelle est intrinsèquement assujettie à ce qui a été, à ce qui est et à ce qui sera, ce lien spirituel avec la nature a une importance capitale dans la transmission culturelle. Voilà pourquoi les Ainé(e)s et les porteur(-euse)s culturel(le)s, héritiers d’un savoir collectif transmis par les ancêtres, sont reconnus et respectés dans les communautés autochtones. Ils exercent un rôle essentiel dans la transmission à toutes et à tous, plus particulièrement aux enfants. Grâce à leur implication communautaire dans la valorisation de la langue ancestrale, les pratiques culturelles, les cérémonies, les activités en territoire traditionnel, ils réussissent à faire vivre et à donner un sens positif et réel à l’identité culturelle.
Cette vision autochtone du monde met de l’avant des valeurs communes qui seront apprises et valorisées au quotidien comme l’amour de soi, de l’autre et de la nature, la sagesse, le respect, l’humilité, le courage et l’honneur.
Finalement, il est important de saisir que la vision du monde, les valeurs et les pratiques culturelles qui y sont associées sont vivantes et en continuelle mouvance. Effectivement, cette vision du monde est vécue et interprétée par les sociétés humaines qui la côtoient au quotidien. Cela signifie donc qu’elle sera porteuse de l’histoire, de la réalité contemporaine et des visées futures. Ainsi, l’éducation, la transmission, les récits, les légendes et toutes les pratiques culturelles sont inévitablement appelés à se transformer pour correspondre à toutes activités humaines passées, actuelles et futures. »
(Les propos exprimés n’engagent que la personne qui les a exprimés.)
In Indigenous cultures, there is no rigid distinction between artists and artisans. Creation is a holistic process that intertwines daily life, culture, tradition, modernity, and spirituality. These forms of knowledge are passed down from generation to generation, peer to peer, within a community and a worldview where everything is interconnected: form, function, and meaning. Another important consideration is that each artist has their own practice. There are many Indigenous artists who do not fit neatly into contemporary or traditional categories.
The meaning of the term reconciliation varies among individuals, communities, institutions, and organizations.
In its simplest definition, the term refers to the restoration of a conciliatory state. However, many Indigenous peoples assert that such a state has never existed between Indigenous and non-Indigenous peoples.
The mandate of the Truth and Reconciliation Commission (TRC) of Canada describes reconciliation as a “long-term individual and collective process [that] requires the commitment of all stakeholders – First Nations, Inuit, and Métis Survivors and their families, communities, churches, former staff of the schools, governments, and the Canadian population.” (Summary of the TRC Final Report, p. 17)
In its final report, the TRC defined reconciliation as “an ongoing process of establishing and maintaining respectful relationships” and indicated that the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples provides the appropriate framework supporting Indigenous self-determination principles.
Thus, the TRC broadened the scope of reconciliation beyond residential schools to call for a fundamental restructuring of colonial institutions, systems, and structures across all spheres of Canadian society.
– National Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls. (2019) Lexicon of Terminology. https://www.mmiwg-ffada.ca/wp-content/uploads/2019/06/MMIWG_Lexicon_FINAL_ENFR.pdf
Note: Like many political terms that become commonly used, appropriate terminology is constantly evolving. Some Indigenous individuals criticize the rush towards the concept of reconciliation, expressing that there has never been conciliation and that certain issues of truth and justice must be addressed before discussing reconciliation.
The concept of cultural safety emerged in the wake of efforts to improve practices in serving Indigenous clients within the New Zealand healthcare system in the 1980s. Since then, it has been applied not only in healthcare but also across other systems, and it extends beyond Indigenous individuals or experiences.
In 1999, Robyn Williams provided a widely used definition:
“Efforts to create a safe environment spiritually, socially, emotionally, and physically, where there is no assault, challenge or denial of a person’s identity or needs. Such an environment is conducive to mutual respect, understanding, sharing of knowledge, and the creation of a learning experience of living together.” (Cultural Safety, p. 213)
Culturally safe practices involve acting in a way that recognizes and respects others’ identities, safely meeting each person’s needs, expectations, and rights. Conversely, unsafe practices are those that “diminish, demean, or disempower the cultural identity of a person, harming their well-being.” (Nursing Council of New Zealand, 2002, p. 9)
– Defining Moments Canada. (2023, October 4). Cultural Safety. https://definingmomentscanada.ca/fr/bryce100ans/ressources-pedagogiques/serie-la-resistance-et-resilience/securisation-culturelle/
Colonialism is the attempt to impose (or imposition of) policies, laws, customs, economic systems, cultures, systems, and institutions established by colonizing governments to support and maintain the occupation of Indigenous territories, the subjugation of Indigenous nations, and the internalized or externalized thought patterns that sustain this occupation and subjugation.
Decolonization is a socio-political process aimed at countering the multiple repercussions of colonization, restoring and recognizing the contributions of strong contemporary Indigenous nations and institutions based on systems of values, beliefs, and thoughts inherent to their cultures.
It involves concrete and active resistance to colonial forces that perpetuate the subjugation or exploitation of Indigenous minds, bodies, and territories.
– National Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls. (2019) Lexicon of Terminology.
https://www.mmiwg-ffada.ca/wp-content/uploads/2019/06/MMIWG_Lexicon_FINAL_ENFR.pdf
Indigenous peoples have the right to self-determination. Under this right, they freely determine their political status and freely pursue their economic, social, and cultural development.
– Human Rights Commission and Youth Rights, MIKANA and Amnesty International, (2021). United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples: Simplified Version
Dans les cultures autochtones, il n’y a pas de distinction rigide entre artistes et artisans. Créer est tout un processus qui peut entremêler quotidien, culture, tradition, modernité et spiritualité. Ces savoirs se transmettent de génération en génération, de pair à pair, dans une collectivité et une approche de la vie où tout est lié : forme, fonction et signification. Un autre point à considérer est que chaque artiste a sa propre pratique. Il existe plusieurs artistes autochtones qui ne rentrent pas dans une catégorie contemporaine ou traditionnelle.
Le concept de sécurisation ou de sécurité culturelle est né dans la foulée des efforts pour améliorer les pratiques de travail auprès de la clientèle autochtone du système de santé néo-zélandais dans les années 1980. Il s’applique dès lors non seulement au domaine des soins de santé, mais aussi à d’autres systèmes, et il ne se limite pas aux personnes ou aux expériences autochtones.
En 1999, Robyn Williams en a fourni une définition que l’on utilise encore couramment, soit :
[Traduction] « Efforts déployés pour créer un environnement sécuritaire sur les plans spirituel, social, émotif et physique, où il n’y a ni agression, ni adversité, ni déni à l’égard d’une personne, de son identité et de ses besoins. Un tel environnement est propice au respect mutuel, à une compréhension commune, au partage de connaissances et à la création d’une expérience d’apprentissage à vivre ensemble. »
(Cultural Safety, p. 213)
Les pratiques sécuritaires sur le plan culturel demandent d’agir d’une manière qui reconnaît et respecte l’identité d’autrui, et répond en toute sécurité aux besoins, aux attentes et aux droits de chaque personne. Leur contraire? Des pratiques qui « diminuent, dévalorisent ou déracinent l’identité culturelle d’une personne, nuisant à son bien-être ». (Nursing Council of New Zealand, 2002, p. 9)
– Defining Moments Canada. (2023, 4 octobre). La sécurisation culturelle. https://definingmomentscanada.ca/fr/bryce100ans/ressources-pedagogiques/serie-la-resistance-et-resilience/securisation-culturelle/
La signification du terme réconciliation diffère selon les personnes, les communautés, les institutions et les organisations.
Dans sa définition la plus simple, le terme fait référence au rétablissement d’un état conciliatoire. Cependant, de nombreux peuples autochtones affirment que cet état n’a jamais existé entre les peuples autochtones et non autochtones.
Le mandat de la Commission de vérité et réconciliation (CVR) du Canada décrit la réconciliation comme un « processus individuel et collectif de longue haleine [qui] nécessite l’engagement de tous les intéressés – Anciens pensionnaires des Premières Nations, Inuit[s] et Métis et leurs familles, communautés, organismes religieux, anciens employés des écoles, gouvernement et population ». (Résumé du rapport final de la CVR, p. 17)
Dans son rapport final, la CVR a défini la réconciliation comme un « processus continu visant à établir et à maintenir des relations respectueuses » et a indiqué que la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones constituait le cadre approprié dont découle le principe d’autodétermination des Autochtones et qui soutient ce dernier.
Ainsi, la CVR a élargi la portée de la réconciliation au-delà des pensionnats pour demander une restructuration fondamentale des institutions, des systèmes et des structures de colonialisme dans toutes les sphères de la société canadienne.
– Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. (2019) Lexicon of Terminology/Lexique terminologique. https://www.mmiwg-ffada.ca/wp-content/uploads/2019/06/MMIWG_Lexicon_FINAL_ENFR.pdf
Note: Comme plusieurs termes politiques qui deviennent d’usage courant, la terminologie appropriée est en évolution constante. Certains membres des peuples autochtones critiquent la précipitation vers le concept de la réconciliation en exprimant qu’il n’y a jamais eu de conciliation et que certains enjeux de vérité et de justice doivent être abordés avant de parler de réconciliation. Mélissa Mollen Dupuis offre d’autres nuances au concept dans cette capsule.
Le colonialisme est la tentative d’imposer (ou l’imposition) des politiques, des lois, des mœurs, des systèmes économiques, des cultures, des systèmes et des institutions mis sur pied par les gouvernements colonisateurs pour appuyer et maintenir l’occupation de territoires autochtones, l’assujettissement des nations autochtones et les schèmes de pensée internalisés ou externalisés qui soutiennent cette occupation et cet assujettissement.
La décolonisation est un processus sociopolitique qui vise à contrer les multiples répercussions liées à la colonisation, à rétablir et à reconnaître la contribution des nations et des institutions autochtones contemporaines fortes fondées sur des systèmes de valeurs, de croyances et de pensées qui sont propres à leurs cultures.
Il s’agit d’une résistance concrète et active aux forces colonisatrices qui perpétuent l’assujettissement ou l’exploitation des esprits, des corps et des territoires autochtones.
– Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. (2019) Lexicon of Terminology/Lexique terminologique. https://www.mmiwg-ffada.ca/wp-content/uploads/2019/06/MMIWG_Lexicon_FINAL_ENFR.pdf
« Les peuples autochtones ont le droit à l’autodétermination. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. »
– Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, MIKANA et Amnistie Internationale, (2021). Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones : version simplifiée
Poupée à thé innue
Un portage ne se fait pas seul… tout le monde est important.
Les enfants avaient des poupées qui étaient bourrées de thé. À la fin de l’hiver quand nous n’en avions plus, nous décousions la poupée pour prendre le thé et nous mettions des copeaux de bois pour remplacer. – Atelier objets, grande concertation…
“Aborigène”: Se réfère spécifiquement au Premiers Peuples de l’Australie.
“Indigène”: Une traduction littérale du mot employé en anglais (“Indigenous”) pour désigner les Premiers Peuples ou les Peuples Autochtones, mais considérés comme offensants et désuets en français.
Référence: https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/
Le mot inuit signifie « peuple » dans la langue des Inuit, l’inuktitut. C’est le terme qu’ont choisi les Inuit pour se désigner eux-mêmes. Le nom Esquimaux, donné aux Inuit par les premiers explorateurs européens, n’est désormais plus utilisé au Canada.
Le terme inuit peut être employé comme nom propre ou comme adjectif. Selon l’organisme inuit Tapiriit Kanatami, le mot Inuit en tant que nom propre s’emploie généralement seul. Toutefois, il n’est pas d’usage de parler de peuples inuits, expression qui se révèle redondante. Comme nom propre, Inuit ne prend pas la marque du pluriel. Notez que le mot inuit utilisé comme adjectif s’accorde en genre et en nombre.
Inspiré de l’approche holistique de la roue de la médecine. Voir section “Les essentiels” pour en connaître plus sur cette approche.
À partir du moment où les explorateurs européens arrivent pour la première fois en Amérique du Nord, ils donnent des noms aux endroits qu’ils explorent, et ce processus de dénomination se poursuit à mesure que les colons arrivent et que la colonisation s’ensuit. Les peuples autochtones vivant dans ces lieux ont déjà des noms pour les désigner dans leurs propres langues, mais ces noms ne sont que rarement enregistrés par les explorateurs et les colons, et ne sont presque jamais utilisés comme noms officiels. Par conséquent, les noms des lieux autochtones sont largement éliminés du paysage, car ils n’apparaissaient pas sur les cartes.
Toutefois, étant donné que les cultures autochtones utilisent l’histoire orale pour documenter et transmettre les connaissances, ces noms de lieux ont été préservés au sein des communautés par la tradition orale, et de nombreuses personnes utilisent toujours ces noms pour désigner des lieux qui portent des noms coloniaux sur les cartes. Au cours des dernières années, on assiste à une résurgence des noms de lieux autochtones au Canada alors que les nations autochtones travaillent avec les gouvernements locaux pour restaurer ces noms de lieux en les inscrivant officiellement sur les cartes et sur les signalisations publiques.
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/indigenous-territory